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DATES DE CHASSE
 

Petit gibier

Prélèvements par saisons

ESPECES 2007/2008 2008/2009 2009/2010 2010/2011 2011/2012 2012/2013 2013/2014 2014/2015 2015/2016 2016/2017 2017-2018
LIEVRES 13 059 11 834 11 241 10 494 9 539 9 862 8 161 7 471 6 785 5 078 4 472
LAPINS 5 791 6 575 8 679 11 457 9 419 8 179 5 606 5 951 6 519 3 928 3 025
PERDRIX GRISES 5 476 4 482 4 319 4 088 4 824 4 173 2 877 2 228 2 045 1 444 1 453
PERDRIX ROUGES 4 390 3 141 2 820 3 083 2 722 2 272 1 827 1 564 1 520 1 031 880
FAISANS NATURELS 7 034 5 459 4 400 4 460 3 934 4 895 2 235 2 850 2 883 1 376 1 784
BECASSES 3 024 3 654 4 043 3 351 2 832 3 361 3 231 2 998 2 963 3 163 2 169
GRIVES 3 738 4 531 6 054 6 430 3 879 4 324 3 021 3 622 2 958 2 980 2 750
PIGEONS 19 164 26 230 22 416 33 920 23 863 31 452 27 786 24 148 26 733 29 878 23 691
COLVERTS 13 899 23 527 20 773 23 791 19 087 18 487 17 587 18 684 15 957 18 335 13 180
CORBEAUX CORNEILLES 6197 7125 7792 6366 7028 7213 8457 7928 7851 6613
RENARDS 2775 3093 3729 4020 4446 3850 4337 5154 4932 4397

Faisans

Objectifs : création et renforcement de populations naturelles

 

Le faisan est une espèce qui s’adapte à des milieux très différents (plaine céréalière, zone de marais, bocage….), ses capacités en font une espèce d’avenir. Longtemps considéré à tort comme un gibier de substitution (tir), des populations naturelles exploitables par la chasse sont désormais régulièrement implantées et développées.

 

L’importance de la génétique

 

Les travaux de l’ONCFS ont mis en évidence une perte de qualité des faisans d’élevage, concernant leur caractère « sauvage », ne permettant pas (ou peu) une adaptation au milieu naturel.

 

En partant d’oiseaux capturés au sein de populations naturelles, l’ONCFS a permis la création d’une souche de faisans utilisés pour le repeuplement (sans chasse).

 

En Indre-et-Loire, plusieurs axes sont mis en place :

 

Pour améliorer la qualité des oiseaux de chasse

 

  • Par lâchers d’été, dans les mêmes conditions que pour les perdrix.
  • Par volière à ciel ouvert

 

Le principe permet également de libérer progressivement dans la nature, des jeunes faisans qui vont s’aguerrir dans et aux alentours de la volière, avec pour objectif d’améliorer la qualité des oiseaux à la chasse et tendre vers celles du gibier naturel.

 

Une subvention est proposée à la création de la volière (maxi 3000 €) avec le respect d’un cahier des charges défini.

 

Pour créer et gérer des populations naturelles

 

  • Interdiction du tir de la poule faisane

 

Il s’agit d’une mesure simple car du fait du dimorsphisme sexuel entre les sexes chez cette espèce ,il est peu probable de faire une erreur de tir .

 

Principal inconvénient: Comme il n’y a  aucune mesure de protection des coqs ,on obtient rapidement  un fort déséquilibre entre les sexes.

 

  • Tir uniquement des oiseaux munis de bagues et ponchos

 

Le principe est de maintenir la possibilité de chasser les faisans communs lâchés, qui sont alors munis de ponchos (visuel) et de bagues alaires (contrôle).

 

Cette technique permet de préserver les oiseaux naturels ou de repeuplement sur le terrain, elle a pour principaux défauts :

 

  • Le risque d’erreur des chasseurs (difficulté de visibilité du poncho),
  • La réintroduction régulière d’oiseaux d’élevage (dégradation génétique).

 

De fait, le développement des populations et la réussite des repeuplements peuvent être difficiles.

 

La FDC37 subventionne et organise les repeuplements selon un budget annuel alloué à ces opérations .

 

Toute implantation de faisan doit être suivie par un recensement des populations afin de suivre le déroulement de l’opération. Les méthodes de recensements sont nombreuses :

 

  • Recensement au percher : nombre d’individus se perchant au coucher du soleil,
  • Comptage en battue à blanc : nombre d’individus présents sur le territoire,
  • Comptage des coqs chanteurs : nombre de reproducteurs sur un territoire,
  • Échantillonnage : nombre de jeunes accompagnants les poules.

 

En Indre et Loire nous privilégions la méthode de recensement des coqs chanteurs au mois d’avril (env 750 participants en 2018) , l’allègement de cette méthode par des comptages sur points fixes est en cours d’expérimentation.

 

le Plan de gestion prévoit la possibilité d’attribuer des bracelets pour la chasse des oiseaux naturels selon les conditions suivantes :

 

  • être titulaire d’un plan de chasse sur une commune dont les densités sont supérieures à 5 coqs chanteurs aux 100 hectares
  • ne plus être sur une commune en cours de repeuplement
  • que la reproduction de l’année le permette (au moins 3 jeunes par poule)

Lièvre

PLAN DE CHASSE LIÈVRE

 

Le plan de chasse lièvre a été lancé pour la première fois en Indre et Loire en 1990 et a été étendu à l’ensemble du département (sur décision préfectorale) en 2007.

 

Comme le plan de chasse « Grands animaux », tout territoire désirant chasser cette espèce, par le biais de son responsable, doit faire une demande de plan de chasse auprès des services de la Fédération des chasseurs. Cette dernière, après étude et acceptation des services de l’état lui attribuera un nombre de bracelets à réaliser dans la période légale d’ouverture de son secteur.

 

Comme chaque hiver, les comptages nocturnes permettent de déterminer les IKA (Indices kilométriques d’abondance). C’est le travail de base le plus important, car il permet de donner une tendance de l’évolution de la population de lièvre dans chaque secteur du département et ainsi ajuster les prélèvements pour la saison à venir.

 

Il est d’ailleurs bon de souligner que les sous massifs dont l’IKA est inférieur à 3.5 sont en attribution 0 conformément à la décision de l’assemblée générale du 2 Avril 2011.

 

Malgré ces limitations de la chasse les prélèvements sont en baisse constantes avec moins de 7000 lièvres en 2017, le plan de chasse a tout de même permis le maintien des populations malgré les difficultés rencontrées par l’espèce ces dernières années notamment au niveau de la reproduction.

 

Les Indices kilométriques sont relativement stables mais les possibilités de prélèvements s’amenuisent chaque années.

En 2012/2013, le prélèvement est d’environ 10000 lièvres, le plan de chasse ayant permis le maintien des populations malgré les difficultés rencontrées par l’espèce ces dernières années notamment au niveau de la reproduction.