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DATES DE CHASSE
 

Sanitaire

SAGIR

SAGIR est un réseau de surveillance épidémiologique des oiseaux et des mammifères sauvages terrestres en France. Cette surveillance, fondée sur un partenariat constant entre les Fédérations des chasseurs et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, s’exerce depuis 1955.

 

Trois objectifs :

  1. détecter précocement l’apparition de maladies nouvelles pour la faune sauvage ;
  2. surveiller les effets aigus non intentionnels de l’utilisation agricole des produits phytopharmaceutiques sur les oiseaux et mammifères sauvages ;
  3. caractériser dans le temps et dans l’espace les maladies des oiseaux et des mammifères sauvages à enjeu pour la santé des populations.

Cette surveillance générale et sur le long terme participe également à la connaissance des agents pathogènes transmissibles à l’homme et/ou partagés par la faune sauvage et les animaux domestiques. L’acquisition de ces données est fondamentale pour les gestionnaires cynégétiques ainsi que pour les évaluateurs et les gestionnaires du risque.

 

 

Un réseau national de surveillance de la santé de la faune

La surveillance repose sur un réseau d’observateurs de terrain, principalement des chasseurs, des techniciens des Fédérations départementales des chasseurs et des agents de l’OFB. Ces observateurs sont coordonnés par deux interlocuteurs techniques spécialisés dans chaque département, l’un de la Fédération départementale des chasseurs et l’autre de OFB.

 

Les animaux sauvages trouvés morts ou malades sont transportés par des personnes qui disposent d’une autorisation spéciale du ministère en charge de l’environnement jusqu’au laboratoire départemental d’analyses vétérinaires où est réalisé le diagnostic. Certaines analyses particulières sont effectuées par des laboratoires spécialisés qui viennent en appui aux laboratoires de proximité. L’ensemble des résultats est intégré dans une base de données nationale.

PESTE PORCINE AFRICAINE

La peste porcine africaine (PPA) est une maladie animale due à un virus qui touche exclusivement les porcs domestiques et les sangliers.

 

La France est indemne de la porcine africaine (PPA) mais la dynamique de déplacement du virus en Europe fait peser une menace permanente sur les populations de sangliers et de porcs de l’Hexagone. La maladie est installée depuis 2014 dans la faune sauvage en Europe de l’Est et est régulièrement détectée dans des élevages de porcs.

 

La PPA a atteint la faune sauvage en Belgique en 2018, près de la frontière avec la France, et a été détectée dans l’Est de l’Allemagne en septembre 2020, à la frontière polonaise. Son introduction en France pourrait avoir des conséquences socio-économiques et sanitaires graves pour les filières professionnelles concernées.

 

 

Retrouvez la peste porcine africaine en 11 questions : https://www.anses.fr/fr/content/la-peste-porcine-africaine-en-11-questions

INFLUENZA AVIAIRE

Le virus de la grippe aviaire H5N8 est arrivé en Europe de l’Ouest dès l’automne 2020, et la France a alors classé le risque au niveau « modéré ». Le réseau de surveillance national SAGIR, auquel sont associés les structures cynégétiques, a largement sensibilisé tous les acteurs de terrain sur ce risque et a demandé une vigilance accrue notamment sur les zones humides en cette période migratoire importante.

 

En novembre 2020, une Bernache Cravant trouvée morte dans le département du Morbihan, était positive à ce virus. Ce premier cas sur la faune sauvage en France métropolitaine a provoqué un changement de la classification qui est passée de risque « modéré » à « élevé ».

 

A partir de ce moment, les DDCSPP ont pris des mesures spécifiques pour les élevages, les oiseaux de basse-cour et les appelants utilisés à la chasse (ces notes sont disponibles sur le site de la DDCSPP 41). Pour rappel, tous les détenteurs d’appelants doivent ainsi déclarer ces derniers à la fédération départementale des chasseurs.

 

Il est important de continuer à mettre en œuvre les mesures de protections des oiseaux de basse-cour en empêchant les contacts avec la faune sauvage pour les particuliers, sachant que les éleveurs ont déjà leurs propres mesures de biosécurité. Ce virus n’est pas dangereux pour l’homme.

 

«Le 23 avril 2021, le niveau de risque qui était considéré comme “élevé” depuis novembre 2020 est passé à “modéré” sur l’ensemble du territoire métropolitain. Il a été abaissé au niveau “négligeable” le 28 mai 2021. Les mesures de sécurité sanitaire renforcées, parmi lesquelles figuraient la claustration des oiseaux, sont ainsi levées sur l’ensemble du territoire. La quasi-totalité des zones de protection et des zones de surveillance mises en place pour lutter contre la diffusion du virus au plus fort de la crise ont également été levées.

Les mesures de prévention sanitaire générales restent toutefois toujours de mise et les professionnels tout comme les particuliers sont invités à les respecter.

 

Le point sur la situation en France :

https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-le-point-sur-la-situation-en-france

 

Foyers et cas d’IAHP en Europe du 20/10/2020 au 13/01/2021

Maladie d’Aujeszky

La maladie d’Aujeszky est une maladie virale (virus de la famille des Herpesviridae) hautement contagieuse qui touche les suidés domestiques et sauvages (porcs et sangliers), et de façon accidentelle les carnivores et les ruminants. Elle n’est pas transmissible à l’Homme.

Cette maladie se transmet principalement par voie directe lors de contacts rapprochés entre porcs ou sangliers infectés.
La maladie peut aussi se transmettre par voie indirecte, entre élevages par aérosol, via du matériel contaminé, ou encore par ingestion d’aliments à base de viande de porcs infectés.

La contamination de chiens de chasse au sanglier peut donc avoir lieu lors de la chasse, en particulier pour les chiens allant au contact lors du ferme. Les symptômes vont principalement constituer en des troubles nerveux et du comportement, avec du prurit (grattage), pouvant aller jusqu’à des lésions très graves. Leur mort est systématique.

 

Comment protège-t-on les élevages de la maladie ?

Pour éviter la contamination des élevages, il est nécessaire :

  • d’assurer la protection sanitaire des élevages, en particulier par la mise en œuvre de mesures de biosécurité strictes ;
  • de protéger les élevages porcins plein-air par des installations permettant d’éviter tout contact physique avec des sangliers ;
  • en cas d’échange ou d’importation de porcins ou de semence porcine, exiger la présence d’un certificat sanitaire attestant que l’élevage d’origine est indemne. Ce certificat doit être établi et visé par les services vétérinaires du pays d’origine.

Des cas de maladie d’Aujeszky chez les chiens de chasse sont régulièrement rapportés, en lien avec la circulation du virus chez les sangliers sauvages. Chaque hiver, en période de chasse, une dizaine de cas sont diagnostiqués, ce nombre étant probablement sous-estimé faute de signalement par les chasseurs, de déclaration par les vétérinaires, d’analyses de confirmation ou de difficulté de centralisation de l’information.

Ces dernières années, la tendance semble être à une augmentation de la déclaration des cas. Compte-tenu de ce contexte d’expansion apparente et de l’expression clinique très impressionnante chez le chien, qui aboutit systématiquement à sa mort, cette maladie suscite de nombreuses demandes de vaccination des chiens des chasseurs de sangliers. Cependant il n’existe pas de vaccin ayant une autorisation de mise sur le marché pour cette espèce. Dans un tel contexte, la vaccination doit être portée par les vétérinaires qui en endossent alors la responsabilité.

Depuis le début de l’année 2021, un groupe de suivi de la surveillance de cette maladie a démarré ses travaux dans le cadre de la Plateforme Nationale d’Epidémiosurveillance en Santé Animale. Ce groupe est co-animé par la Coopération Agricole et la FNC.

 

Centre de collecte

Déclaration obligatoire de votre chambre froide en tant que « centre de collecte » 

 

Depuis la parution de l’arrêté du 18 Décembre 2009, vous avez l’OBLIGATION de déclarer la CHAMBRE FROIDE que vous utilisez en tant que « CENTRE DE COLLECTE », si vous destinez votre venaison à un PARTICULIER CONSOMMATEUR FINAL, à un REPAS DE CHASSE ou ASSOCIATIF, à un COMMERCE DE DETAIL ou un ATELIER DE TRAITEMENT.

La mise au froid du gibier destiné au partage entre chasseurs et leurs proches n’est pas concernée.

Cette déclaration doit être faite auprès de la DDCSPP 18 (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations – Ex Direction des Services Vétérinaires).

Vous pouvez également vous procurer ce formulaire et toute autre information auprès de la FDC18 – Demander Christophe BOUILLY- tél : 02 48 50 94 55 – 06 87 68 78 11 – E-mail :  c.bouilly.fdc18@chasseurdefrance.com

 

Télécharger le Cerfa 13984-6

Examen initial de la venaison

Hygiène et venaison

Venaison: la nouvelle règlementation est en marche

Depuis l’Arrêté du 18 décembre 2009, un « EXAMEN INITIAL DE LA VENAISON » est OBLIGATOIRE pour les chasseurs :
– qui cèdent leur gibier pour un écoulement sur le marché local (Restaurateurs, bouchers, Grandes et Moyennes surfaces, etc., dans un rayon de 80 km par rapport au lieu de chasse)
– qui cèdent leur gibier à des collecteurs de gibier, des négociants ou des ateliers de traitement
– qui cèdent le gibier pour un repas de chasse ou un repas associatif (club sportif ou autre).

Le partage convivial du gibier entre chasseurs, leurs familles et leurs proches reste quant à lui, hors du champ d’application de toute cette réglementation spécifique. Mais il n’exclut pas de respecter un maximum de règles de bonnes pratiques en matière d’hygiène alimentaire.

 

L’EXAMEN INITIAL du gibier consiste à réaliser un contrôle de l’ensemble de la carcasse et des organes, afin de détecter d’éventuelles anomalies, et de déterminer si la venaison est consommable ou non.

Cet examen doit être assuré par une personne du groupe de chasse qui aura participé à une formation assurée par la FDCC. Il suffira donc d’un chasseur formé par équipe de chasseurs concernés.

Cette formation présente l’examen initial et tous ses aspects réglementaires, les bonnes pratiques en matière d’hygiène de la venaison, aborde la mise en œuvre de la traçabilité et traite des mesures préventives contre la trichine du sanglier.

 

Retrouvez plus d’informations sur la formation à ce lien

Trichine

La TRICHINE du sanglier : des risques et des mesures particulières.

La TRICHINE est un minuscule parasite, invisible à l’œil nu, transmissible à l’homme et susceptible d’être rencontré dans les muscles du sanglier. Tout chasseur a désormais l’OBLIGATION d’informer le consommateur final des risques de transmission de cette maladie par la consommation de viande de sanglier. Pour vous aider à diffuser largement l’information, la Fédération des chasseurs du Cher a créé pour vous une NOTE TRICHINE  destinée à accompagner vos pièces de venaison de sanglier.

 

Modalités pratiques et fiche d’analyse trichine