carte-des-departements-regions-centre 28 45 18 41 36 37
DATES DE CHASSE
 

Sanitaire

SAGIR

SAGIR, surveiller les maladies de la faune sauvage pour agir

 

SAGIR est un réseau de surveillance épidémiologique des oiseaux et des mammifères sauvages terrestres en France. Cette surveillance, fondée sur un partenariat constant entre les Fédérations des chasseurs et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, s’exerce depuis 1955.

 

Trois objectifs :

  1. détecter précocement l’apparition de maladies nouvelles pour la faune sauvage ;
  2. surveiller les effets aigus non intentionnels de l’utilisation agricole des produits phytopharmaceutiques sur les oiseaux et mammifères sauvages ;
  3. caractériser dans le temps et dans l’espace les maladies des oiseaux et des mammifères sauvages à enjeu pour la santé des populations.

Cette surveillance générale et sur le long terme participe également à la connaissance des agents pathogènes transmissibles à l’homme et/ou partagés par la faune sauvage et les animaux domestiques. L’acquisition de ces données est fondamentale pour les gestionnaires cynégétiques ainsi que pour les évaluateurs et les gestionnaires du risque.

 

 

Un réseau national de surveillance de la santé de la faune

La surveillance repose sur un réseau d’observateurs de terrain, principalement des chasseurs, des techniciens des Fédérations départementales des chasseurs et des agents de l’OFB. Ces observateurs sont coordonnés par deux interlocuteurs techniques spécialisés dans chaque département, l’un de la Fédération départementale des chasseurs et l’autre de OFB.

 

Les animaux sauvages trouvés morts ou malades sont transportés par des personnes qui disposent d’une autorisation spéciale du ministère en charge de l’environnement jusqu’au laboratoire départemental d’analyses vétérinaires où est réalisé le diagnostic. Certaines analyses particulières sont effectuées par des laboratoires spécialisés qui viennent en appui aux laboratoires de proximité. L’ensemble des résultats est intégré dans une base de données nationale.

PESTE PORCINE AFRICAINE

La peste porcine africaine (PPA) est une maladie animale due à un virus qui touche exclusivement les porcs domestiques et les sangliers.

 

La France est indemne de la porcine africaine (PPA) mais la dynamique de déplacement du virus en Europe fait peser une menace permanente sur les populations de sangliers et de porcs de l’Hexagone. La maladie est installée depuis 2014 dans la faune sauvage en Europe de l’Est et est régulièrement détectée dans des élevages de porcs.

 

La PPA a atteint la faune sauvage en Belgique en 2018, près de la frontière avec la France, et a été détectée dans l’Est de l’Allemagne en septembre 2020, à la frontière polonaise. Son introduction en France pourrait avoir des conséquences socio-économiques et sanitaires graves pour les filières professionnelles concernées.

 

 

Retrouvez la peste porcine africaine en 11 questions : https://www.anses.fr/fr/content/la-peste-porcine-africaine-en-11-questions

INFLUENZA AVIAIRE

La situation sanitaire nationale au regard de l’influenza aviaire s’était améliorée en France depuis le début du mois de mai, avec le retour à un niveau de risque classé comme « négligeable ». Cependant, depuis la mi-mai, une forte augmentation des cas est constatée dans la faune sauvage « autochtone » sur le littoral de la Manche. Et deux foyers en élevage ont été confirmés fin juillet dans la Manche et la Somme, ainsi qu’un troisième le 17 août dans le Morbihan.

 

Situation en France depuis la mi-mai 2022

 

Depuis mi-mai, des mortalités groupées d’oiseaux du littoral ont été constatées d’abord dans les départements côtiers des Hauts de France (Nord, Pas-de-Calais, Somme) essentiellement chez les laridés (goélands, mouettes et sternes) puis ces mortalités sont apparues courant juin sur les côtes normandes (Seine-maritime, Calvados, Manche) pour être observées en juillet sur les côtes bretonnes (Côtes d’Armor). Depuis, ces constats sont réguliers sur ces 7 départements sur les côtes mais également parfois à l’intérieur des terres.

 

Ces mortalités sont suivies dans le cadre du réseau SAGIR (dispositif national de surveillance de la santé de la faune sauvage) qui réalise des analyses. Le Laboratoire national de référence (LNR) de l’Anses a confirmé la présence du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène sur une centaine d’événements dans la faune sauvage du littoral de la Manche.

 

La situation est exceptionnelle (encore jamais rencontrée en France) de par son ampleur et la période où les détections ont cours. Bien que le niveau de risque soit revenu réglementairement au niveau négligeable, la contamination de l’environnement reste élevée dans les régions où sont observées les mortalités d’oiseaux sauvages et la diffusion de cette contamination (et le risque d’introduction du virus dans les élevages de volailles) peut survenir à la faveur de mouvements de décantonnement de populations d’oiseaux sauvages.

 

Le point sur la situation en France :

 

https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-le-point-sur-la-situation-en-france

Maladie d’Aujeszky

La maladie d’Aujeszky est une maladie virale (virus de la famille des Herpesviridae) hautement contagieuse qui touche les suidés domestiques et sauvages (porcs et sangliers), et de façon accidentelle les carnivores et les ruminants. Elle n’est pas transmissible à l’Homme.

Cette maladie se transmet principalement par voie directe lors de contacts rapprochés entre porcs ou sangliers infectés.
La maladie peut aussi se transmettre par voie indirecte, entre élevages par aérosol, via du matériel contaminé, ou encore par ingestion d’aliments à base de viande de porcs infectés.

La contamination de chiens de chasse au sanglier peut donc avoir lieu lors de la chasse, en particulier pour les chiens allant au contact lors du ferme. Les symptômes vont principalement constituer en des troubles nerveux et du comportement, avec du prurit (grattage), pouvant aller jusqu’à des lésions très graves. Leur mort est systématique.

 

Comment protège-t-on les élevages de la maladie ?

Pour éviter la contamination des élevages, il est nécessaire :

  • d’assurer la protection sanitaire des élevages, en particulier par la mise en œuvre de mesures de biosécurité strictes ;
  • de protéger les élevages porcins plein-air par des installations permettant d’éviter tout contact physique avec des sangliers ;
  • en cas d’échange ou d’importation de porcins ou de semence porcine, exiger la présence d’un certificat sanitaire attestant que l’élevage d’origine est indemne. Ce certificat doit être établi et visé par les services vétérinaires du pays d’origine.

Des cas de maladie d’Aujeszky chez les chiens de chasse sont régulièrement rapportés, en lien avec la circulation du virus chez les sangliers sauvages. Chaque hiver, en période de chasse, une dizaine de cas sont diagnostiqués, ce nombre étant probablement sous-estimé faute de signalement par les chasseurs, de déclaration par les vétérinaires, d’analyses de confirmation ou de difficulté de centralisation de l’information.

Ces dernières années, la tendance semble être à une augmentation de la déclaration des cas. Compte-tenu de ce contexte d’expansion apparente et de l’expression clinique très impressionnante chez le chien, qui aboutit systématiquement à sa mort, cette maladie suscite de nombreuses demandes de vaccination des chiens des chasseurs de sangliers. Cependant il n’existe pas de vaccin ayant une autorisation de mise sur le marché pour cette espèce. Dans un tel contexte, la vaccination doit être portée par les vétérinaires qui en endossent alors la responsabilité.

Depuis le début de l’année 2021, un groupe de suivi de la surveillance de cette maladie a démarré ses travaux dans le cadre de la Plateforme Nationale d’Epidémiosurveillance en Santé Animale. Ce groupe est co-animé par la Coopération Agricole et la FNC.

 

Gale sarcoptique

 

La gale est une maladie parasitaire qui émerge de plusieurs pays européens et regroupe trois affections parasitaires : la gale démodécique, psoroptique et sarcoptique. Cette dernière forme concerne la majorité des cas observés en France sur l’espèce Sanglier.

 

Elle se manifeste principalement par des inflammations cutanées, associées à des démangeaisons intenses provoquant une dépilation importante sur tout le corps à l’exception du dos dans les cas les plus avancés, avec une peau nue, épaisse, grise et ridée. La transmission s’opère via un contact de peau à peau entre les individus, mais également via l’environnement (frottement sur les arbres ou autre support). La forme de gale portée par les sangliers n’est transmissible ni à l’homme, ni aux chiens.

 

Il est observé depuis 3 à 4 saisons, une forte augmentation de nos populations de sangliers, grâce notamment à des fructifications forestières abondantes. Ainsi, les facteurs favorisant l’apparition de gale étaient réunis, provoquant cette flambée de contamination sur un vaste secteur géographique.

 

Afin de limiter le développement des contacts entre les compagnies de sangliers, plusieurs actions sont souhaitables :

  • Eviter tous les facteurs d’agrégation d’individus de groupes différents comme l’apport de nourriture ;
  • Eviter les goudrons sur les arbres qui font offices de réservoirs de parasites et engendrent des contaminations entre les compagnies ;
  • Baisser les densités de sangliers avec une pression de chasse accrue et des prélèvements conséquents.

Déclaration centre de collecte

Comment déclarer son centre de collecte ?

 

 

  • Sans numéro de SIRET

Pour les associations/sociétés de chasse ne disposant pas de N° de SIRET, la déclaration peut se faire en adressant le Cerfa 13984 directement à la DD(ec)PP du département.

 

  • Avec numéro de SIRET

Pour les associations/sociétés de chasse disposant d’un N° de SIRET, la déclaration d’activité peut se faire en complétant le formulaire accessible via le site « Mes démarches » du ministère de l’agriculture :

http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/demarches/association-ou-organisation-de/assurer-une-activite-de-76/article/preparer-ou-vendre-de-denrees-276

 

Les rubriques à compléter sont les suivantes :

 

Identification de l’établissement

Compléter l’adresse du centre de collecte et son responsable juridique (par exemple le Président de l’association de chasse…)

 

 

La personne à contacter

 

Il s’agit de la personne responsable du centre de collecte, qui s’assure du respect des conditions d’hygiène de celui-ci.

Compléter l’adresse du centre de collecte et son responsable juridique (par exemple le Président de l’association de chasse…)

 

Les locaux

 

Si ceux-ci sont destinés à recevoir en plus des carcasses destinées au partage entre chasseurs pour l’usage domestique privé, des carcasses destinées à la mise sur le marché (que ce soit une remise directe au consommateur final, à un repas de chasse, à un commerce de détail ou à un atelier de traitement), l’usage est mixte.

entre de collecte, qui s’assure du respect des conditions d’hygiène de celui-ci.

 

La section 7 relative à l’activité de collecte

 

Les engagements et signature

 

Des bacs pour gérer les déchets de venaison

Les bacs sont arrivés sur notre site de formation de Montrieux-en-Sologne. N’hésitez-plus à formuler vos demandes de subvention.

Nous vous rappelons que la Fédération des Chasseurs de Loir-et-Cher propose aux territoires, qui le souhaitent, une aide pour l’acquisition d’un bac d’équarrissage. Cette subvention est soumise à plusieurs conditions : un seul bac subventionné par territoire et fourniture du contrat d’enlèvement avec la société d’équarrissage.

 

Renseignements :

Stéphane Chantecaille

06.82.87.94.44

schantecaille@fdc41.com